Avez-vous vu un oiseau voler dans sa liberté ? Il est beau dans son vol, n’est ce pas ?
L’avez-vous déjà observé dans ses approches vers la mangeoire ? Tant qu’il ne se sent pas sécurisé il n’avance pas, regardant à droite, à gauche, sautillant sur place, écoutant chaque bruit, testant l’environnement. Jamais il ne reste longtemps sur sa position, toujours en mouvement. Et il va répéter ce comportement, ce modèle pour survivre. Il va finir par petite touche à s’approcher sans être jamais rassuré de sa quiétude. Dès qu’il a saisi une graine, il est déjà reparti se mettre à l’abri et sauver ses plumes.
Il sait que dès qu’il se pose pour se nourrir, il devient vulnérable. La peur l’empêche de rester pour savourer un festin de graines et remplir son appétit d’oiseau.
Connaissez-vous l’espérance de vie de cet animal ?
Elle est très courte, de l’ordre de 3 ans à 7 ou 8 ans pour les moins agités. Même les poules ou le coq dans le poulailler; en enlevant ses prédateurs naturels, les fermiers ou le renard, laissez les vivre en paix et 6 à 7 années plus tard, ils meurent de leur belle mort, stressés qu’ils étaient à contrôler l’environnement ou se croire en sécurité.
Voilà un exemple parfait de conditionnement que cette espèce reproduit. Bien sûr leur cervelle n’est pas aussi développée que le cerveau de l’homme, mais l’homme sait parfaitement imiter ce comportement guidé par son mental et hypothéquer son espérance de vie.
Plutôt que de courir vers la profusion, alimentée par la peur de manquer, prenons le temps de vivre et de savourer les trésors qui nous entourent. Nous contribuerons ainsi à calmer nos envies, nos déprimes à gérer nos frustrations et nous honorerons la beauté.
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