mercredi 9 décembre 2009

Développement durable de la personne

L’humanité a contracté une maladie collective. Les gens sont si absorbés par ce qui arrive, si hypnotisés par le monde des formes fluctuantes, si pris par le contenu de leur vie, qu'ils ont oublié leur essence, ce qui se trouve au-delà du contenu, de la forme, au-delà de la pensée. Ils sont si régentés par le temps qu'ils ont oublié l'éternité, qui est leur origine, leur bercail, leur destinée. Eckhart Tollé

Aucune obédience médicale traditionnelle occidentale, aucun pouvoir rationnel de l'économie ou du social, aucune église n'a pu empêcher cette épidémie. Au contraire, ils l'alimentent depuis plusieurs siècles. Pourtant, il existe une voie pour retrouver une santé physique et mentale. Une voie de salut, de calme, de sagesse et de paix, la conscience de Soi.
Tisser le fil de sa Soi(e), c’est le développement durable de l’individu. Chacun peut y prétendre, pas besoin de matériel encombrant ni de dispersion d’énergie. Il suffit juste que l'individu se recentre sur ses perceptions, qu'il fasse taire le bruit de ses pensées, son mental, son égo, qu'il change la perspective de sa vision et se débarrasse de ses croyances sur lui-même. Pour découvrir enfin l'expérience de sa liberté.
Mais changer de trottoir, d'emploi, de région ou d'environnement, de compagne ne suffira pas si vous emmenez avec vous les mêmes schémas erronés et aliénants.
Pour réussir votre entreprise de transformation, vous devez agir et influer sur votre système personnel et réviser les histoires qui vous ont imprégné en défaut par des modèles d'apprentissages familiaux, universitaires ou professionnels et des comportements culturels conditionnés. Des programmes auxquels vous vous êtes identifiés au travers toutes vos expériences. Toutes celles-ci ont fini par constituer une certaine image de vous que vous entretenez et qui vous laisse amère et toujours insatisfait.
Toutes ces attitudes dociles, cette discipline studieuse et obéissante pour être reconnu et accepté socialement, vous ont écarté de votre propre histoire de vie. Elles vous ont conduit à l'ignorance de votre potentiel, de vos valeurs et de vos pouvoirs. Elles ont altéré vos rêves, votre imagination et votre créativité.
Si vous êtes tenté par l’expérience de connaître la vraie personne dissimulée derrière votre identité, vous ancrerez à jamais votre écologie personnelle. Vous saurez alors traduire pour vous et autour de vous dans un espace de sérénité tous les bienfaits de votre réussite. Vous vous sentirez accepté et reconnu d'abord par vous-même avant de trouver la reconnaissance à l’extérieur, auprès des autres.
Ce nouveau départ et cet élan ne vous quitteront plus. Comme l'enfant tâtonne ses premiers pas, une fois qu'il a dépassé ces étapes, il ne retourne plus en arrière. Ses acquis deviennent définitifs. Ce qui lui aura permis de gagner cette autonomie ? C’est justement l'avantage de la non prédominance d'activité de son mental à cet âge. Maintenant, transplantez la même expérience à l'âge adulte, avec l'épreuve sabotée par les rumeurs du mental ? La majorité des individus renoncerait à se tenir debout. Je vous laisse imaginez la scène dans les rues ou la jungle !!!
Optez pour votre développement durable et votre écologie personnelle pour retrouver entrain, joie, paix intérieure, réussite de vos projets de vie professionnelle, personnelle ou artistique.
Devenez un leader des temps modernes en toute simplicité.

1 commentaire:

  1. regarder ce qui se trouve au-dela de la pensée ? Et développer la conscience de soi pour trouver le calme, la paix et la sagesse. Voilà il me semble ce qui compose le coeur de l'article. Mais qu'est-ce qui se trouve au dela de la pensée sinon la pensée elle même ? C'est une chaine causale infinie. Qui a-t-il avant toute pensée ? La conscience ! La conscience de la pensée. D'où vient cette pensée première que la conscience découvre ? Elle vient des sens. La conscience se choisit ! Elle choisit les idées qui la définissent. Elle sait qui elle est et c'est pourquoi il faut l'écouter en faisant silence comme l'écrit Comte-Sponville dans son livre : "l'esprit de l'athéisme". On choisit ce qu'on est. Qu'en pensez vous ?

    Jean-Pierre Bouvier

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