mardi 29 décembre 2009

Les bonnes résolutions de début d'année

Qui ne s’est pas souhaité comme tous les ans, dans son huis clos personnel, d’entamer l’année nouvelle avec de bonnes résolutions ? Entre nous, voilà ce qu’on appelle communément « un serpent de mer » ou en langage journalistique « un marronnier » Un peu comme à l’arrivée du printemps, les bons remèdes amaigrissants avant les beaux jours. Ils reviennent chaque année en automatisme. Ça fait vendre paraît-il ! Et bien sûr, comme chaque année toutes ces bonnes résolutions se seront diluées au fil des semaines (trois ou quatre pour les plus téméraires) suivant le jour de l’An. Et de voir arriver le printemps dans les mêmes dispositions que les années précédentes. Et ainsi de suite disait la fourmi obéissante et travailleuse en toute bonne foi.

Au hasard de mes furetages web, il m arrive de lire sur ce sujet des avis sur ce qui serait bon de faire et je ressens souvent derrière ces lectures comme une trop grande certitude laissée par les auteurs. Quelque chose ne passe pas pour moi si je me situe au niveau du lecteur grand public qui recherche des solutions au changement. Je perçois un état de pression voire de culpabilité supplémentaire que les auteurs s’infligent à eux-mêmes et surtout à ceux qu’ils cherchent à orienter en prodiguant leur point de vue pour rester dans les rangs. Pour moi, ces pistes résonnent comme une déclaration à renforcer l’ego et ne tiennent pas compte de la spécificité du lecteur ordinaire vers qui le message est destiné.
Je ne ressens pas la racine authentique des auteurs formulant leurs phrases au travers leur vécu, leurs expériences et surtout honnêtement leurs échecs. Quelles ont été les phases déterminantes pour dépasser leurs limites ? Comment se sont-ils pris pour rectifier leur tendance ?
Alors nous lisons une profusion de conseils sans connaître le pourquoi du succès (s’il y a eu succès !) des formules proposées. Comme si rédiger des recettes pour occuper un terrain médiatique, était la panacée du renouveau applicable à tous avec toujours en subliminal cette forme de domination de la pensée rationnelle contre l’intuitif de la personne où les mots ne représentent uniquement que des directions à suivre.

Malheureusement, dans ce concept des mots, un peu plus de la même chose, c’est toujours un peu plus du même résultat. Ce n’est pas la littérature qui manque sur le sujet du mieux être ou de la guérison de l’âme humaine. Mais voilà, plus il y en a et plus la souffrance humaine devient pesante et plus la solitude empire dans cette société. C’est comme quand vous ouvrez un livre de cuisine et particulièrement à la rubrique l’art de faire son pain. Pour ceux qui s’y sont frottés, c’est la recette la plus simple et la plus basique de toutes (de la farine et de l’eau, des proportions en quantité, des temps de levage et de cuisson à respecter), Vous pouvez suivre la recette mots pour mots et vous identifier au boulanger, ce n’est pas cela qui feront de vous un vrai artisan et surtout sortir du fourneau un vrai pain moelleux à déguster entre amis. Il y a une chimie, une alchimie, une physique, une métaphysique qui opèrent dans toutes choses pour aboutir au résultat d’excellence. C’est cet ensemble qui forme l’expérience patiemment acquise malgré les nombreux échecs rencontrés sur le parcours.
Cette réussite s’inscrit dans un Grand Tout relié à nous, aux autres, aux choses, de cette planète.
De la patience donc, mais pas seulement.

S’il s’agit de plats cuisinés, l’échec n’est pas très grave. Mais là, la matière est humaine et je ne parle pas de votre orgueil ou de votre fierté, si elle en a pris un coup dans l’expérience culinaire précédente ce n’est pas plus mal.

L’analogie est la même qu’avec les recettes de développement personnel apprises quelque part et sommairement mise à jour par des nouvelles références à la Ferriss, Robbins ou Pavlina. Notre lecteur candidat à la réussite pense pouvoir détenir le contrôle global des évènements à venir en voulant imiter ce qui est dit. Il lui suffit de lire ces recettes numériquement dans le bon ordre, de rester studieux et appliqué, de prendre les bonnes résolutions de croire enfin à sa bonne étoile, à son nouveau rôle qu’il s’est fabriqué, de le visualiser, de s’y tenir et l’affaire est dans le sac.
Ben Non !!! C’est ce que j’appelle l’effet placebo ou la méthode Couë. Ça ne marche pas à tous les coups et ça ne dure pas dans le temps !!!
Ces raccourcis de synthèse ne sont que des leurres et des manipulations pour tous les candidats au bonheur, au travers lesquels ils continueront désespérément à s’identifier et à s’accrocher au modèle.
C’est sûr, dans cette entreprise de transformation de soi, la sage patience de l’attente n’y suffira pas, il faut autre chose. Il faut agir, sans cela point de salut en retour. Mais surtout ne pas confondre, action et gesticulation.
Alors, notre candidat va se mettre à penser son action. Plus il va penser son action, plus il va activer son mécanisme mental. Plus celui-ci est activé, plus il va se sentir mal à l’aise avec sa vision. Il va installer en lui un dialogue avec sa petite voix intérieure qui deviendra régulier et perpétuel, débarquant souvent par surprise avec des phrases assassinent pour le détourner de ses ambitions. Au fur et à mesure et très vite son « action penser » associée à ses démons va devenir insupportable pour finir en réaction. Dans le moins spectaculaire des cas, il réagira sobrement sur lui en refoulant, mais avec le temps, il actionnera maladies, dépression, angoisses,…. Dans le pire, en le défoulant sur son entourage immédiat, il passera des actes de violences verbales ou physiques et se mettra en rupture du lien familial, professionnel ou social, ….

Par exemple, prenez le cas d’un hyperactif, genre cadre dirigeant voulant s’imposer avec sa force de l’âge, jeune ou vieille et sa force de vente (à l’inverse, vous pouvez tout aussi bien prendre un timide, le concept s’appliquera) qui voudrait se concentrer sur ses bonnes résolutions et devenir encore plus leader. Sa détermination volontaire, acquise au travers ses cultures universitaires, professionnelles et corporatives, doit lui être profitable en retour. Il va comme chaque année projeter son objectif de réussite, investit des bons conseils glanés ici ou là et démontré qu’il sait avec peut-être en plus cette fois une nouvelle croyance sur la loi de l’attraction vantée par le dernier best seller sur l’empowerment et surtout suréquipé d’un positivisme forcené comme à son image (dents longues et blanches). Son volontarisme, sa détermination, son acharnement sont pourtant légitimes et respectables, en apparences pour tous, mais tant qu’il restera identifié à ces modèles, il sera dans les mêmes écueils et retrouvera très vite l’infortune et la déconvenue sur son chemin.

Alors je vous pose cette question :
ne pensez vous pas que l’action salvatrice pour le mener à la réussite serait peut-être synonyme de Non action ? Ne rien faire et observer ce qui se passe ? Surtout ne pas analyser ? Voilà une bonne résolution !!!
Je pourrai m’arrêter là et vous souhaiter une bonne année ! Mais j’entends en échos votre mental réagir.

Oh lala !!! Mais c’est dangereux ça, ne rien faire !!! Comment je vais obtenir ma promotion ? Cette idée est complètement loufoque et irresponsable.!!!
Mieux vaut être dans une fausse bonne conscience majoritairement représentée et naviguer en eaux troubles que de se différencier de cette masse. Continuer à imiter le modèle. Utiliser son stress soi disant créateur et persister dans la même chose, bla bla bla, etc, etc.
Et c’est la répétition de l’échec.
Où chacun, dans ce système continuera de passer à côté de son pouvoir authentique. Pas celui du pouvoir SUR l’autre, celui du pouvoir POUR l’autre de lui-même, là où son chemin l’appelle.

Voilà ce qui me gène dans ce qui nous est souvent présenté.

Vous pouvez croire qu’il est possible d’échapper aux diktats extérieurs en appliquant des remèdes nouveaux mais vous jouez toujours le même rôle. Si vous suivez tout ce qu’on vous propose de faire, à coup sûr, vous vous préparez à la surchauffe de votre personnalité pour imploser.
Vous avez beau vouloir prendre toutes les bonnes résolutions du monde et faire tous les efforts pour parvenir à échapper au modèle. Il vous rattrape. Dans un cas, vous pensez en être débarrassé et pouvoir agir seul, selon vos propres systèmes, dans l’autre, vous le reproduisez et la spirale du malaise renaît.

Dans cette position, l’ego est renforcé à tous les coups. Il va toujours en redemander car il adore que vous le sollicitiez à ce jeu et aime que vous le remettiez en scène. Et c’est lui qui triomphe. Au lieu de vous servir de lui, c’est lui qui se sert de vous. Voilà la combinaison gagnante du stress et de la culture du toujours plus. Plus de consommation, plus de reconnaissance, plus de notoriété, plus de matériel, plus vite, plus loin, plus grand, plus haut sur le podium, plus d’angoisse, plus de pollution mentale et terrestre et moins de vie à l’intérieur. À ce régime, vous voyez défilé les années, s’épuisé votre beauté et s’évaporé votre bonheur en remettant toujours à plus tard votre essence de vie, dans un futur qui n’existera peut-être jamais pour vous.

La seule bonne résolution qui convienne, n’est pas inscrite dans un livre ou un magazine. Elle ne sortira pas de la rhétorique d’un gourou de la loi de l’attraction ou de la pensée magique et positive. Tout cela n’est que manipulation et identification à des modèles pour se justifier la reconnaissance et l’appartenance au groupe.
Cette seule bonne résolution vous est offerte à la naissance. Mais pour des raisons de dépendance en égard à votre survie à l’état de nourrisson, vous ne pouviez vous appuyer seul sur votre destin. Depuis, bien que vous êtes devenu adulte, la culpabilité et la morale s’en sont mêlées. Vous avez adopté cette voie de bienséance maniérée et surchargée qui ne vous appartient pas et qui ne vous présente aucun avantage dans votre mission de vie mais qui au contraire, vous encombre plutôt.

Vous avez d’abord le devoir de reprendre vos pouvoirs et de sentir en vous ce qui résonne comme vrai, pour vous. Vous serez certainement surpris de constater que tout un tas de petits riens sont souvent générateurs du grand bonheur. Souvenez-vous, dans toutes vos réussites, ces petits riens ont fait la différence, ils vous ont inspiré et ressourcé. Que ces petits riens ne sont pas les fruits des bonnes résolutions puisqu’ils résidaient déjà en vous qu’il suffisait d’en sentir l’énergie et de vous faire confiance. La seule bonne résolution consiste à désapprendre pour apprendre à prendre votre vrai destin en main.

Pour cela, je n’ai pas besoin d’attendre dans une fausse allégresse la venue d’une nouvelle année. Je m’en inspire tous les jours. C’est mon équilibre de vie, ma joie, ma paix et ma grâce pour me ressourcer. Il n’y a pas d’effort à fournir. C’est là et chaque fois qu’il est possible, j’en fais profiter les autres. C’est vrai, nous sommes moins nombreux dans cette quiétude, le paraître fait encore trop souvent école. Devant les apparences, derrière le masque et le personnage qui l’anime comme une mise en scène au théâtre, le corps parle et il se ment en même temps, la blessure et la souffrance restent vives, l’édifice vacille, la vérité éclate car la personne n’est pas présente à ce qui se joue ?

La voie du développement personnel demande un accompagnement pour ne pas se perdre dans des dédales piégeux, parfois dangereux et ne pas s’épuiser dans des efforts maladroits et inutiles. Pourquoi pas un accompagnement par un processus de coaching pour aborder la nouvelle année ? Non pas pour imiter le maître de séance et regarder dans la même direction que lui, mais pour voir plus loin que lui. Il ne pousse rien sous l’ombre des grands arbres.
Voilà mon humble point de vue. Vous possédez en vous vos propres solutions. Faites vous confiance, restez vrai et souriez à la vie car vous êtes la vie. Vous pouvez inspirer plus d’une personne autour de vous de cette façon. Vous distinguez, sans vous distancez des autres.
Je vous offre au plus profond de moi, ce message d’amour et de paix pour 2010.

mercredi 9 décembre 2009

Développement durable de la personne

L’humanité a contracté une maladie collective. Les gens sont si absorbés par ce qui arrive, si hypnotisés par le monde des formes fluctuantes, si pris par le contenu de leur vie, qu'ils ont oublié leur essence, ce qui se trouve au-delà du contenu, de la forme, au-delà de la pensée. Ils sont si régentés par le temps qu'ils ont oublié l'éternité, qui est leur origine, leur bercail, leur destinée. Eckhart Tollé

Aucune obédience médicale traditionnelle occidentale, aucun pouvoir rationnel de l'économie ou du social, aucune église n'a pu empêcher cette épidémie. Au contraire, ils l'alimentent depuis plusieurs siècles. Pourtant, il existe une voie pour retrouver une santé physique et mentale. Une voie de salut, de calme, de sagesse et de paix, la conscience de Soi.
Tisser le fil de sa Soi(e), c’est le développement durable de l’individu. Chacun peut y prétendre, pas besoin de matériel encombrant ni de dispersion d’énergie. Il suffit juste que l'individu se recentre sur ses perceptions, qu'il fasse taire le bruit de ses pensées, son mental, son égo, qu'il change la perspective de sa vision et se débarrasse de ses croyances sur lui-même. Pour découvrir enfin l'expérience de sa liberté.
Mais changer de trottoir, d'emploi, de région ou d'environnement, de compagne ne suffira pas si vous emmenez avec vous les mêmes schémas erronés et aliénants.
Pour réussir votre entreprise de transformation, vous devez agir et influer sur votre système personnel et réviser les histoires qui vous ont imprégné en défaut par des modèles d'apprentissages familiaux, universitaires ou professionnels et des comportements culturels conditionnés. Des programmes auxquels vous vous êtes identifiés au travers toutes vos expériences. Toutes celles-ci ont fini par constituer une certaine image de vous que vous entretenez et qui vous laisse amère et toujours insatisfait.
Toutes ces attitudes dociles, cette discipline studieuse et obéissante pour être reconnu et accepté socialement, vous ont écarté de votre propre histoire de vie. Elles vous ont conduit à l'ignorance de votre potentiel, de vos valeurs et de vos pouvoirs. Elles ont altéré vos rêves, votre imagination et votre créativité.
Si vous êtes tenté par l’expérience de connaître la vraie personne dissimulée derrière votre identité, vous ancrerez à jamais votre écologie personnelle. Vous saurez alors traduire pour vous et autour de vous dans un espace de sérénité tous les bienfaits de votre réussite. Vous vous sentirez accepté et reconnu d'abord par vous-même avant de trouver la reconnaissance à l’extérieur, auprès des autres.
Ce nouveau départ et cet élan ne vous quitteront plus. Comme l'enfant tâtonne ses premiers pas, une fois qu'il a dépassé ces étapes, il ne retourne plus en arrière. Ses acquis deviennent définitifs. Ce qui lui aura permis de gagner cette autonomie ? C’est justement l'avantage de la non prédominance d'activité de son mental à cet âge. Maintenant, transplantez la même expérience à l'âge adulte, avec l'épreuve sabotée par les rumeurs du mental ? La majorité des individus renoncerait à se tenir debout. Je vous laisse imaginez la scène dans les rues ou la jungle !!!
Optez pour votre développement durable et votre écologie personnelle pour retrouver entrain, joie, paix intérieure, réussite de vos projets de vie professionnelle, personnelle ou artistique.
Devenez un leader des temps modernes en toute simplicité.

mardi 1 décembre 2009

La fin de l'ére du jetable ?

Un article à lire où vous retrouverez les différents thèmes abordés:
Capitalisme = égoïsme ?
La crise s'est-elle réglée trop vite?
et
La fin de l'ère du jetable ?
Bonne lecture en cliquant sur le titre.

jeudi 26 novembre 2009

Écologie

À l’aube déjà bien entamée du 21ème siècle et à peine dépassée du 3ème millénaire, il est plus qu’important de remettre en perspective une nouvelle image de l’individu dans la société universelle en lien avec l’écologie et l’environnement de notre Terre Mère.
Pour les plus sages d’entre tous, nous reconnaissons aujourd’hui les limites dangereuses et catastrophiques du toujours plus des systèmes économiques imposés, alliées à l’indifférence de nos valeurs personnelles. Il suffit de regarder et d’analyser les raisons de la récente crise économique ou de reconsidérer l’histoire meurtrière du 20ème siècle pour s’apercevoir que ce monde est devenu fou. Nous connaissons et mesurons les causes de ces effets néfastes sur la société et l’environnement. Des responsabilités pédagogiques de toutes natures s’imposent.

Et en m'interrogeant, une seule question m’apparaît qui est celle, non pas du Pourquoi, mais du Quoi ?
Et il me semble évident qu’accompagner l’individu et les organisations à se reprendre et se repérer dans cette mondialisation, me paraît être une action de prophylaxie pour un horizon nouveau. Cet accompagnement consiste à ouvrir les volets de notre « maison » pour y faire pénétrer la lumière du soleil plutôt que d’allumer une bougie dans la pénombre. Dans cette métaphore, chacun pourra reconsidérer son identité et son essence de vie pour s’intégrer au contemporain de ce grand tout de la planète et de l’univers. Il ne peut pas y avoir d’écologie sans passer par l’individu et son évolution personnelle et son développement durable.
Au travers mes rencontres et mes coachings, j’essaie modestement mais avec conviction de créer chez mes clients une nouvelle forme de responsabilisation, une nouvelle conscience pour un mieux être et surtout une santé mentale plus autonome. L’impact du changement nourri par la peur est encore difficilement perçu parmi eux. Et pourtant en toute humilité, je suis convaincu par cette voie créatrice de liberté et d’énergie nouvelle entre les peuples.

mardi 27 octobre 2009

Aide humanitaire

Il y a longtemps, mais je me souviens.
Je me souviens, d'une émission de télévision, d'un temps où j'étais très fidèle à l'écran.
Des jeunes primo délinquants Américains étaient contraints dans un centre de réinsertion à passer des épreuves d'endurance physiques (marche, course à pieds, escalade, canoyng, etc) dans des conditions extrêmes, à la limite de l’épreuve de force et de survie. Le taux de pertes humaines avait certainement peu d’importance dans les résultats.
Cette jeunesse était astreinte aussi à des cours de morale. Tous ces cours étaient donnés selon une méthode forte et rigoureuse, toujours à la limite de l’humiliation.
À un des cours qu’ils suivaient pour leur réhabilitation, un jour le formateur instructeur leurs posa ces questions.
Quelles sont les raisons pour lesquelles vous seriez capables de tuer quelqu'un ?
Les réponses fusèrent sans hésitation : « si, on touche à ma mère, à mon père, à ma famille », « si, on m'insulte publiquement », « si, je me sens en danger » et « si ... », et « si ... ».
Ensuite, il leur posa une autre question.
Quelles sont les raisons pour lesquelles vous seriez capables de dire à quelqu'un que vous l'aimez ?
Silence !!!
Oui, un silence parlant d’émotion refoulée, de gène, de manque de repères. Un silence criant aussi de défaillance humaine, de douleur et de souffrance, de solitude et de désespoir.
Aucune réponse ne sortit de l’assemblée. Mais on sentait le chagrin; les visages et les corps se saisirent et se pétrirent d’impuissance à répondre.
La question avait atteint son but. Mais personne n’a pu enseigner la suite.

dimanche 6 septembre 2009

Dr Jill BolteTaylor

En décembre 1996, Le docteur Jill Bolte Taylor, neuro-anatomiste se réveille avec une pathologie cérébrale majeure. Cette hémorragie cérébrale déposant un caillot de sang de la grosseur d'une balle de golf, va affecter tout son cerveau gauche, laissant intact la partie droite de son fonctionnement cognitif.
Écoutez le témoignage de son expérience vécue tant du point de vue du malade que de l'expert neurologue. Elle nous livre là une extraordinaire découverte sur le fonctionnement émotionnel et rationnel de nos deux hémisphères cérébraux.
Je vous laisse tirer vos conclusions sur l'évidente nécessité de concilier nos deux entités cognitives pour une meilleure santé mentale, un meilleur partage de nos valeurs et enfin appréhender un nouveau monde.

En cliquant sur le titre vous aurez accès à la vidéo.

samedi 5 septembre 2009

"D'une grande école on devrait sortir grandi"

Dans un livre incisif, "J’ai fait HEC et je m’en excuse", Florence Noiville, écrivain et journaliste, fustige les filières de l’excellence. Ont-elles une responsabilité dans la crise ? Manquent-elles de réflexion éthique ? En exclusivité pour Madame Figaro, Bernard Ramanantsoa, directeur du groupe HEC, répond. Débat détonnant.

Lire la suite de l'article en cliquant sur le titre

vendredi 21 août 2009

Ce message nous concerne

En cliquant sur le titre vous avez accès à la vidéo
http://www.dailymotion.com/video/x90jh3_une-fille-de-12-ans-met-une-claque_news

Ne les décevons pas.

samedi 15 août 2009

Sand Art

Cliquez sur le titre pour voir la suite. Bonne visite

dimanche 2 août 2009

Le vol de l'oiseau

Avez-vous vu un oiseau voler dans sa liberté ? Il est beau dans son vol, n’est ce pas ?
L’avez-vous déjà observé dans ses approches vers la mangeoire ? Tant qu’il ne se sent pas sécurisé il n’avance pas, regardant à droite, à gauche, sautillant sur place, écoutant chaque bruit, testant l’environnement. Jamais il ne reste longtemps sur sa position, toujours en mouvement. Et il va répéter ce comportement, ce modèle pour survivre. Il va finir par petite touche à s’approcher sans être jamais rassuré de sa quiétude. Dès qu’il a saisi une graine, il est déjà reparti se mettre à l’abri et sauver ses plumes.

Il sait que dès qu’il se pose pour se nourrir, il devient vulnérable. La peur l’empêche de rester pour savourer un festin de graines et remplir son appétit d’oiseau.
Connaissez-vous l’espérance de vie de cet animal ?
Elle est très courte, de l’ordre de 3 ans à 7 ou 8 ans pour les moins agités. Même les poules ou le coq dans le poulailler; en enlevant ses prédateurs naturels, les fermiers ou le renard, laissez les vivre en paix et 6 à 7 années plus tard, ils meurent de leur belle mort, stressés qu’ils étaient à contrôler l’environnement ou se croire en sécurité.
Voilà un exemple parfait de conditionnement que cette espèce reproduit. Bien sûr leur cervelle n’est pas aussi développée que le cerveau de l’homme, mais l’homme sait parfaitement imiter ce comportement guidé par son mental et hypothéquer son espérance de vie.

Plutôt que de courir vers la profusion, alimentée par la peur de manquer, prenons le temps de vivre et de savourer les trésors qui nous entourent. Nous contribuerons ainsi à calmer nos envies, nos déprimes à gérer nos frustrations et nous honorerons la beauté.

samedi 25 juillet 2009

La cigale ou la fourmi

Ils ont l'air de s'amuser et d'être heureux comme ça.
Attention, chair de poule garantie en cliquant sur le titre. Mais patience pour le son...
Vidéo en 1 clic sur le titre.

lundi 20 juillet 2009

La belle verte

Un film peu connu, divertissant et rafraichissant. Nous en sommes encore loin, mais ça vient.
Film entier et lien direct en cliquant sur le titre.

Bonne visite.

dimanche 19 juillet 2009

Faire vivre le rêve

Pour qu’une chose devienne réelle, il faut déjà qu’elle existe quelque part en nous. Donc en rêve ou en image. Un peu comme décider d’un objectif pour en prendre la direction. Pour aller quelque part, nous devons choisir de nous orienter. Sinon, nous restons à tourner en rond.
Imaginez un bateau qui quitterait le port, s’il n’a pas d’objectif ou de direction à prendre, où croiriez–vous qu’il irait ?
Maintenant remplacez dans la métaphore le bateau par une personne ou bien vous même, quelles conclusions pouvez-vous en tirer ?

mardi 7 juillet 2009

La musique de notre cerveau

Je ne sais pas pour vous, mais si le mien joue cette musique, ça me va!!!
En cliquant sur le titre ou en composant l' URL ci-dessous.
http://sciences.blog.lemonde.fr//

Une devinette pour se consoler

Ne vous étonnez pas si vos chers têtes blondes -- souvenez vous, il n’y a pas bien longtemps, vous en étiez là aussi-- sont en situation d’échec (décrochage scolaire ou universitaire, licenciement, crise éxistentielle et d’identité, etc) et vous ne comprenez pas ce qui se passe.

Bien sûr, devant l’accumulation de connaissances et de savoir imposée par les institutions et leurs programmes, issus de nos modèles d’apprentissage, admis et reconnus, le diplôme à la sortie de ce parcours devient la prime, la reconnaissance officielle pour appartenir ou non au monde rationnel. Tout cela devant être rassurant pour tous et pourtant, c’est bien le contraire qui se produit.
Ou tu fais parti des diplômés ou tu es exclus et le stress commence dans les deux sens.
En effet, posséder un diplôme serait l’accès au monde du travail, à la reconnaissance, à l’intelligence, à la réussite sociale pour devenir ultra consommateur de biens et de services.

Regardez et lisez les offres d’emploi des entreprises pour cadres et hauts dirigeants à fort potentiel comme le monde RH les qualifie et qui a grand renfort de belles rédactions s’efforce de définir le poste à convoiter et d’envisager le candidat. Bref, chacune de ces annonces recherche un standard. Pour toutes les raisons de définition de taches et de compétences réclamées dans ces annonces souvent synonyme du héros chez le candidat et après un long et coûteux parcours de sélection assisté souvent d’une agence de recrutement spécialisée en la matière, l’entreprise finira par embaucher l’élu. Il sera de calibre parfait et conforme aux autres calibres formant le mur de l’édifice « Entreprise ». Bref, une brique ressemblant aux autres briques et pouvant s’insérer parfaitement à l’ensemble.
Puis au-delà de trois années, l’entreprise remerciera ce cadre, haut dirigeant ou cet employé pour les mêmes raisons invoquées dans la fameuse annonce de départ (trop rationnel et pas assez créatif pour le poste) pour recommencer avec le même processus à la prochaine occasion.

Et ainsi va la répétition d’échec aussi bien en organisation que sur un plan individuel. Car dans un système de répétition d'échec, un peu plus de la même chose équivaut à un peu plus du même résultat.

Les modèles d’apprentissage nous forment au rationnel et nous laissent croire aux avantages indispensables. Ils nous détournent de notre vraie essence de valeurs et de personnalité. Ils nous imposent de fonctionner avec notre cerveau gauche, plutôt que de privilégier un apprentissage émotionnel dont les sensibilités et la sagesse s’adressent à notre cerveau droit.
Laissez moi alors vous poser une petite devinette.
Sauriez vous conjuguer la phrase suivante au futur de l’indicatif : « je baille »?
Fastoche vous allez dire et de répondre : « je baillerai » et vous ferez preuve à ce moment d’un conformisme et d’un rationnel navrant dans votre réponse puisque cette réponse est la norme. Placée dans une logique de concurrence pour obtenir de nouvelles parts de marché votre réponse est nulle et n’a aucun poids à terme, puisque tout le monde à la même réponse.
Maintenant, reconsidérez la devinette. Si un de nos ados se risque à proposer comme réponse : « je baille futur je dors », tout de suite l’institution scolaire va s’insurger et notre apprenti adulte va être catalogué comme cancre et même fortement ridiculisé par son entourage pour être marqué à vie par cette humiliation. Étonnez-vous après de son décrochage et de son instabilité. Ce qui peut expliquer aussi le TDA/H (Trouble du Déficit d’Attention avec ou sans Hyperactivité)
Voyez plutôt maintenant comment la portée de cette réflexion pourra susciter l’intérêt dans un monde d’organisation en mutation rapide. Voyez comment l’apparence de déraison scolaire de cet ado et son ridicule peuvent devenir source de création si nous lui permettons de continuer de s’exprimer dans sa propre langue et avec l’autre côté de son cerveau. Dans la masse, il sera le seul à proposer un autre chemin et ainsi pourra permettre de trouver une vision différente à l’élaboration d’une solution pour se distinguer de la concurrence. Ça peut représenter gros comme bénéfice pour l’entreprise d’avoir à recruter ce cancre et face à la concurrence rationnelle des cerveaux gauches, n’est ce pas ?

La crise économique d’aujourd’hui nous enseigne cette lacune de savoir regardez plus loin et autrement. Les chasseurs de tête en sont toujours à recruter les perles rares parmi les grandes écoles, où est la prise de risque et leur audace d’aller sur un autre terrain pour transformer l’organisation et le monde du travail. Les critères d’évaluation et de sélection pour parvenir à ce stade sont restés les mêmes (les bonnes notes et l’habileté rationnelle). La part de créativité dans un CV n’est pas prise en compte, d’ailleurs qui pourrait honnêtement l’en évaluer.
Chaque individu a ce potentiel de créativité personnelle, laissons émerger nos solutions enfouies en nous quelque part. Osons y croire, elles sont seulement distraites par le regard des autres de ne pas vouloir nous les imposer pour notre bien-être.
Prenez confiance en vous, la vie est courte et il est temps de se la rallonger en faisant la paix en nous pour la diffuser autour de nous.
« Éduquer un enfant, c’est sauver un Homme » Victor Hugo.

mardi 9 juin 2009

Entretien Nicolas Hulot

Je vous recommande cet article entretien avec Nicolas Hulot et Pascal Picq diffusé à l'adresse du lien ci-dessous ou en cliquant sur le titre. Cette vision à mettre en place hier pour aujourd'hui ne peut être malheureusement que l'avenir qui finira par triompher si un cataclysme majeur n'arrête pas toutes les bonnes volontés dans le sens du progrès et de la prise en charge au niveau de chacun.
http://madame.lefigaro.fr/societe/en-kiosque/2079-entretien-croise-nicolas-hulot-et-pascal-picq

jeudi 16 avril 2009

Pour une conciliation droite-gauche; six milliards d'autodidactes

Enfin un monde nouveau est en train de naître. L'évolution de l'espèce humaine nous permet de comprendre l'importance capitale du rôle de la créativité pour notre avenir. Avenir de survie, avenir de nouveaux concepts systémiques. Depuis quatre siècles au moins que le système petit à petit à former des êtres rationnels dans ses modèles d'apprentissage au point de nous déformer de notre essence.
Aujourd'hui, cet avenir, nous pouvons le voir apparaître sous une autre forme de pensée, moins conflictuelle, plus harmonieuse, en adéquation avec nos valeurs profondes personnelles. Pour une conciliation droite gauche, des cerveaux bien sûr.
Nos deux entités cognitives peuvent prendre leur place et jouer leur rôle sans crainte d'être rejetées, disqualifiées. Maintenant, ils peuvent se permettre de vivre non pas en réconciliation, ils n'ont jamais eu la possibilité déclarée de s'opposer sinon qu'au travers le spectre de la punition et de l'enfer ou au moins son cortège de culpabilité irréversible. Il suffisait seulement d'une conciliation entre ces deux mondes, catapultant du même coup tous les archaïsmes bien pensant de l'ère d'avant notre nouvelle renaissance.
Et ça produit ce que vous pouvez lire vers le lien ci dessous ou en cliquant sur le titre.
Bonne lecture.
http://www.liberation.fr/sciences/0101561874-six-milliards-d-autodidactes

lundi 16 mars 2009

Une histoire vraie

Le musicien de rue était debout dans l'entrée de la station « Enfant Plaza » du métro de Washington DC. Il a commencé à jouer du violon. C'était un matin froid, en janvier dernier. Il a joué durant quarante-cinq minutes. Pour commencer, la chaconne de la 2ème partita de Bach, puis l'Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet et à nouveau, du Bach.
A cette heure de pointe,vers 8h du matin, quelque mille personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur travail. Après trois minutes, un homme d'âge mûr a remarqué qu'un musicien jouait. Il a ralenti son pas, s'est arrêté quelques secondes puis a démarré en accélérant. Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar : en continuant droit devant, une femme lui a jeté l'argent dans son petit pot.
Peu après, un quidam s'est appuyé sur le mur d'en face pour l'écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher. Il était clairement en retard.
Celui qui a marqué le plus d'attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans. Sa mère l'a tiré, pressé mais l'enfant s'est arrêté pour regarder le violoniste. Finalement, sa mère l'a secoué et agrippé brutalement afin que l'enfant reprenne le pas. Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien.
Cette scène s'est répétée plusieurs fois avec d'autres enfants. Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger.
Durant les trois quarts d'heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l'écouter un temps. Une vingtaine environ lui a donné de l'argent tout en continuant leur marche. Il a récolté 32 dollars.
Personne ne l'a remarqué quand il a eu fini de jouer. Personne n'a applaudi. Sur plus de mille passants, seule une personne l'a reconnu.
Ce violoniste était Joshua Bell, actuellement un des meilleurs musiciens de la planète. Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites, avec un Stradivarius valant 3,5 millions de dollars. Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation future au théâtre de Boston était « sold out » avec des prix avoisinant les 100 dollars la place.
C'est une histoire vraie. L'expérience a été organisée par le « Washington Post » dans le cadre d'une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d'action des gens. Les questions étaient : dans un environnement commun, à une heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ? Nous arrêtons-nous pour l'apprécier ? Reconnaissons-nous le talent dans un contexte inattendu ?
Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être : si nous n'avons pas le temps pour nous arrêter et écouter un des meilleurs musiciens au monde, jouant pour nous gratuitement quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, avec un violon Stradivarius valant 3,5 millions de dollars, à côté de combien d'autres choses passons-nous ?
À méditer...

jeudi 12 mars 2009

une histoire de comportement

Étude sur le conditionnement
Programme

2 types de labyrinthe sont construits
Dans le premier des deux, des rats cherchent des morceaux de fromage
Dans le second, des hommes cherchent des billets de 50 $

Lorsque le week end arrive, on retire le fromage aux rats, les rats cessent de les chercher.
Bien que prévenu que l’expérience cessait à la fin de la semaine et donc retrait des billets, des hommes ont été signalés pendant la fin de semaine cherchant des billets dans le labyrinthe.

Sans commentaires.

jeudi 5 mars 2009

Le développement durable de la personne

L’humanité a contracté une maladie collective. Les gens sont si absorbés par ce qui arrive, si hypnotisés par le monde des formes fluctuantes, si pris par le contenu de leur vie, qu'ils ont oublié leur essence, ce qui se trouve au-delà du contenu, de la forme, au-delà de la pensée. Ils sont si régentés par le temps qu'ils ont oublié l'éternité, qui est leur origine, leur bercail, leur destinée. L’éternité, c'est la réalité vivante de ce que vous êtes. Eckhart Tollé
Et la médecine traditionnelle occidentale ou les pouvoirs rationnels de l'économie ou du social n'ont pu rien faire pour empêcher cette épidémie, au contraire ils l'alimentent. Il existe pourtant une voie pour retrouver une santé mentale et physique, la conscience de Soi.
Tisser le fil de sa Soi(e), c’est le développement durable de l’individu. Chacun peut y prétendre, pas besoin de matériel encombrant. Il suffit juste que l'individu se recentre sur ses perceptions, fasse taire le bruit de son égo, change sa vison et ses croyances sur lui-même.
Mais changer de trottoir, d'emploi, de région ou d'environnement, de compagne ne suffira pas si vous emmenez avec vous les mêmes schémas erronés et aliénants.
Pour réussir votre entreprise de transformation, vous devez agir et influer sur votre système personnel et réviser les histoires qui vous ont imprégné en défaut dans des modèles d'apprentissages familiaux, universitaires ou professionnels, des comportements culturels conditionnés. Toutes ces attitudes dociles et cette discipline studieuse et obéissante pour être reconnu et accepté socialement, vous ont écarté de votre propre histoire de vie. Elles vous ont conduit à l'ignorance de votre potentiel, de vos valeurs et de vos pouvoirs et ont altéré vos rêves, votre imagination et votre créativité.
Si vous êtes tenté par l’expérience et le processus coaching, vous ancrerez à jamais votre écologie personnelle; vous saurez alors traduire pour vous et autour de vous dans un espace de sérénité tous les bienfaits de votre réussite. Vous vous sentirez accepté et reconnu par vous-même avant de trouver la reconnaissance à l’extérieur auprès des autres.
Ce nouveau départ et cet élan ne vous quitteront plus, comme l'enfant tâtonne ses premiers pas ou s'acharne à trouver l'équilibre sur son petit vélo sans roues stabilisatrices, une fois qu'il a franchi ces étapes, il ne retourne plus en arrière. Ses acquis deviennent définitifs. Souvenez-vous ce petit enfant c'était vous, toujours vivant et aussi audacieux. Qu'est-il devenu ?
Optez pour votre développement durable et votre écologie personnelle. Retrouvez vos pouvoirs, votre entrain, votre joie naturelle, votre paix intérieure pour la réussite de vos projets de vie personnelle,
professionnelle ou artistique.
Devenez un leader des temps modernes en toute simplicité, d’abord pour vous.

jeudi 5 février 2009

le leadership en entreprise

Un article intéressant à consulter sur ce lien ou en cliquant sur le titre

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/200901/06/01-686074-le-leadership-haut-potentiel-haut-risque.php

Une vie petit bras

Nous avons beau ne pas être des adeptes du sport, nous avons tous déjà vu ces athlètes de haut niveau à la télé ou sur le terrain, échouer en final pour s'être retenu, de jouer, de gagner, de se libérer.
Pris par ses doutes, ses gestes deviennent défaits, décousus, il est incapable de fluidité.
Que ce soit au tennis, en golf et pourquoi pas à la pétanque, je ne sais encore, … . Quand l'esprit se bloque, aspiré par un puits sans fond, même les meilleurs sombrent.
Nous avons tous assisté à cette impuissance devant la victoire. Et nous nous sommes désespérés de voir faillir nos idoles.
Dans cette arène, il y a pire encore que la peur de perdre. Nous n’en sommes pas spectateurs directement, mais il y a confondu en eux comme en nous tous dans d’autres circonstances, la peur de gagner qui nous paralyse.
Les spécialistes appellent ça le syndrome « petit bras » qui se révèle à nous lorsque nous laissons la porte ouverte à nos petites voix intérieures et nous chanter ses refrains les plus maudits. Du style : t’es un bon à rien, pour qui tu te prends, ou au Québec (cette belle province, comme disait l’autre) t’es né pour un p’tit pain,…) Quel drame !!!
Le plus terrible, souvent nous l’écoutons pour mener des vies « petit bras ». Nous n'osons pas nous accorder le nécessaire heureux ; non pas pour gagner, juste pour être présent avec soi. Alors, nous déroulons le tapis rouge à l'infortune au mépris de nous même.

Dans un contexte de vie et selon nos modèles d’apprentissage, la victoire est suspect de tricherie, de prétention, d’héroïsme et de vanité. Mais la victoire de soi, de quoi est-elle suspectée ?
Quels sont les éléments qui nous permettent de croire que renoncer à soi, élève ?
Nous allons chercher bien loin les réponses et pourtant elles sont là en nous depuis toujours et elles n’attendent que d’être révélées. Vous seul en possédez la clé.

lundi 2 février 2009

Ni communisme, ni capitalisme

La crise, la troisième voie.

En 1989, quand le mur de Berlin tombe tranquillement en lambeaux, poussé par un peuple qui ne voulait pas rester schizophrène en cette approche de fin de siècle, le monde capitaliste et libéral a crié victoire haut et fort. Nous nous souvenons tous et encore dans notre corps de cette émotion grandiose devant les premières images des retrouvailles des deux blocs. Nous revoyons ces hommes et ces femmes grimpés sur la paroi munis de ridicules pics pour effriter dans l’allégresse le béton. Nous avons pleuré devant ces images car nous participions comme un inconscient collectif à l’événement et les reportages vantaient une nouvelle aire de paix. Nous avons même acheté des morceaux de ce mur proclamé oeuvre d’art.

Pendant vingt ans le capital a cru triompher. Il nous montrait la voie royale de l’argent facile et rapide, du crédit, de la surconsommation, des délocalisations, de la mondialisation au mépris du nombre, de la population, de nous. Finalement d’un seul coup, ce capitalisme s’effondre plus brutalement et plus bas que le communisme et sans recyclage possible, laissant derrière lui des victimes aux larmes sans joie.

Souvenons nous aussi, la décennie des années 90 doit nous emmener avec le modèle victorieux du capitalisme à dépasser l’an 2000, un autre mur mythique. Nous pensions tous, que va t-il se passer derrière cette barre ? Et c’est le monde de la peur, de la manipulation, les prédictions de Nostradamus, le bogue de l’an 2000, les extraterrestres, et j’en passe.

Il ne s’est rien passé et nous sommes passés.

Que peuvent bien nous apprendre ces trois exemples ?

Nous sommes rentrés depuis maintenant neuf ans dans ce 21 ème siècle et en même temps dans ce troisième millénaire. Nous sommes aujourd’hui adultes de notre histoire et de nos expériences pour revoir nos concepts de vie et de pérennité de notre planète.

Les deux frères ennemis économiques sont morts, ils nous restent l’humanité et le sens écologique personnel qui en résulte pour renaître de cette manipulation inventée par un petit groupe.

Que nous apprend la mondialisation, grâce à nos tours opérators et nos avions rapides, si ce n’est le rapprochement des peuples et des valeurs humaines. Entre un sud américain, un asiatique du sud à l’est, un européen et même un africain, la même envie de respirer un air sain, de vivre en paix, de consommer des denrées naturelles et nourrissantes aux goûts succulents et enfin, élevés leurs enfants dans la joie fraternelle. Où est le pouvoir d’oppression et de vaincre son voisin animé par la convoitise et la jalousie ? Je n’en vois pas. Naïf vous pouvez penser !!! Mais si vous le pensez, vous êtes de cette histoire ancienne qui ne saura jamais faire la paix avec son ennemi et peut- être l’ennemi en nous.

Il est temps que chaque individu prenne ses responsabilités face à ses peurs. Il est temps de s’affranchir des anciens modèles archaïques, rationnels et libéraux. Soyons créatifs, cette crise est l’opportunité, aussi bien sur un plan personnel que collectif de proposer une autre voie comme le développement durable et l’écologie des consciences… Une nouvelle économie responsable émerge déjà. La bourse mise aussi sur les valeurs où ces critères d’entreprises sont mis en application et qui correspondent à des valeurs morales plus fortes, plus humaines et où le potentiel de chacun devient la valeur ajoutée.

En chacun de nous sommeillent des tentations d’être et de vivre autrement. Mais comment aborder ce risque et oser ? Oser être vivant avec une mémoire qui agit pour le bien de soi, de tous et de notre planète.

N’ayons pas peur de notre ombre et de l’avenir. La tentation de se replier ne doit pas dominer. Investissons.

Retrouvez cet article publié par le Journal Des Finances sous l'URL ou en cliquant sur le titre

http://www.jdf.com/analyse-internautes/2009/01/20/02002-20090120ARTJDF00001-ni-communisme-ni-capitalisme.php

vendredi 30 janvier 2009

Chaque matin, prenez votre BIB

Nous sommes rendus depuis un moment déjà dans l’ère des acronymes. Au Québec, nous avons la SAQ, la SAAQ, le CAA, sur le plan mondial, l’ONU, le FMI, les ONG, en milieu d’organisation le DRH, le Dir Com, le DG, le VP ou le PDG.
Certains sont connus ou déchiffrables, d’autres deviennent mystérieux si nous ne sommes pas initiés. En matière de vie personnelle, nous ne sommes pas aussi efficaces pour synthétiser notre système de vie. Et pourtant, nous commençons à y venir, nous connaissons le QI, beaucoup moins le QE, de plus en plus utilisé pour mesurer la valeur émotionnelle d’un individu. Un pays va économiquement évaluer son indice de développement grâce à son PIB, un être humain à son IDH.
Pour votre santé personnelle et votre bien-être, pas besoin de calcul savant. Si je peux me permettre, évaluez votre propre échelle selon votre BIB.

Chaque matin au lever, comme un enfant a besoin de son biberon pour se nourrir, vous ce sera le BIB. Après tout vous êtes grand et fort.
Un coup de BIB devrait vous permettre de reprendre contact avec vos sens et votre propre histoire. Plutôt que de vous voir happé par les histoires catastrophiques que les médias vous servent, reprenez contact avec vous-même comme pour prolonger la nuit réparatrice de vos stress de la veille.
Rien de tel que de penser à son bonheur pour entreprendre une journée remplie de surprises et la savourer sous un autre angle. À chacun sa méthode et en fonction de votre écologie personnelle, vous apprendrez petit à petit à vous sourire à vous-même. Un rayonnement égocentré qui ne manquera pas de vous profiter et de rejaillir sur votre entourage immédiat. Votre famille, vos enfants, vos voisins, vos collègues, tout ce petit monde vous le rendra si vous parvenez d'abord à vous l’offrir.

Ne cherchez pas, le BIB ne se vend pas en magasin, encore moins sur catalogue ou sur le web. Nous le possédons tous en germe, enfoui quelque part, engoncé par nos tabous, nos interdits. Il nous résiste et pourtant, il nous appelle et aucune carte de crédit ne peut nous en donner l’accès.

La crise économique, le chômage, les délocalisations, les guerres fratricides, la couche d’ozone nous démontrent que l’argent ne fait pas le bonheur. Le toujours plus et plus vite ne correspond plus à nos attentes simples. Le
Bonheur Intérieur Brut est au prix de notre découverte.
Ne soyez pas gêné de vous y abandonner, tout le monde en rêve, seul vous-même pouvez y parvenir à votre image. Le BIB de votre voisin est sans doute différent du vôtre, qu’importe puisque pour vous à ce stade, c’est le vôtre qui compte. Fini la convoitise, fini la jalousie, juste une main tendue fraternelle et un regard bienveillant sauront offrir tous ses bienfaits en partage. Après tout, nous ne pouvons faire la paix qu’avec notre ennemi (souvent enfoui au tréfonds de nous même).
Bon BIB.
Referencement gratuit