jeudi 5 février 2009

Une vie petit bras

Nous avons beau ne pas être des adeptes du sport, nous avons tous déjà vu ces athlètes de haut niveau à la télé ou sur le terrain, échouer en final pour s'être retenu, de jouer, de gagner, de se libérer.
Pris par ses doutes, ses gestes deviennent défaits, décousus, il est incapable de fluidité.
Que ce soit au tennis, en golf et pourquoi pas à la pétanque, je ne sais encore, … . Quand l'esprit se bloque, aspiré par un puits sans fond, même les meilleurs sombrent.
Nous avons tous assisté à cette impuissance devant la victoire. Et nous nous sommes désespérés de voir faillir nos idoles.
Dans cette arène, il y a pire encore que la peur de perdre. Nous n’en sommes pas spectateurs directement, mais il y a confondu en eux comme en nous tous dans d’autres circonstances, la peur de gagner qui nous paralyse.
Les spécialistes appellent ça le syndrome « petit bras » qui se révèle à nous lorsque nous laissons la porte ouverte à nos petites voix intérieures et nous chanter ses refrains les plus maudits. Du style : t’es un bon à rien, pour qui tu te prends, ou au Québec (cette belle province, comme disait l’autre) t’es né pour un p’tit pain,…) Quel drame !!!
Le plus terrible, souvent nous l’écoutons pour mener des vies « petit bras ». Nous n'osons pas nous accorder le nécessaire heureux ; non pas pour gagner, juste pour être présent avec soi. Alors, nous déroulons le tapis rouge à l'infortune au mépris de nous même.

Dans un contexte de vie et selon nos modèles d’apprentissage, la victoire est suspect de tricherie, de prétention, d’héroïsme et de vanité. Mais la victoire de soi, de quoi est-elle suspectée ?
Quels sont les éléments qui nous permettent de croire que renoncer à soi, élève ?
Nous allons chercher bien loin les réponses et pourtant elles sont là en nous depuis toujours et elles n’attendent que d’être révélées. Vous seul en possédez la clé.

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