jeudi 5 février 2009

le leadership en entreprise

Un article intéressant à consulter sur ce lien ou en cliquant sur le titre

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/200901/06/01-686074-le-leadership-haut-potentiel-haut-risque.php

Une vie petit bras

Nous avons beau ne pas être des adeptes du sport, nous avons tous déjà vu ces athlètes de haut niveau à la télé ou sur le terrain, échouer en final pour s'être retenu, de jouer, de gagner, de se libérer.
Pris par ses doutes, ses gestes deviennent défaits, décousus, il est incapable de fluidité.
Que ce soit au tennis, en golf et pourquoi pas à la pétanque, je ne sais encore, … . Quand l'esprit se bloque, aspiré par un puits sans fond, même les meilleurs sombrent.
Nous avons tous assisté à cette impuissance devant la victoire. Et nous nous sommes désespérés de voir faillir nos idoles.
Dans cette arène, il y a pire encore que la peur de perdre. Nous n’en sommes pas spectateurs directement, mais il y a confondu en eux comme en nous tous dans d’autres circonstances, la peur de gagner qui nous paralyse.
Les spécialistes appellent ça le syndrome « petit bras » qui se révèle à nous lorsque nous laissons la porte ouverte à nos petites voix intérieures et nous chanter ses refrains les plus maudits. Du style : t’es un bon à rien, pour qui tu te prends, ou au Québec (cette belle province, comme disait l’autre) t’es né pour un p’tit pain,…) Quel drame !!!
Le plus terrible, souvent nous l’écoutons pour mener des vies « petit bras ». Nous n'osons pas nous accorder le nécessaire heureux ; non pas pour gagner, juste pour être présent avec soi. Alors, nous déroulons le tapis rouge à l'infortune au mépris de nous même.

Dans un contexte de vie et selon nos modèles d’apprentissage, la victoire est suspect de tricherie, de prétention, d’héroïsme et de vanité. Mais la victoire de soi, de quoi est-elle suspectée ?
Quels sont les éléments qui nous permettent de croire que renoncer à soi, élève ?
Nous allons chercher bien loin les réponses et pourtant elles sont là en nous depuis toujours et elles n’attendent que d’être révélées. Vous seul en possédez la clé.

lundi 2 février 2009

Ni communisme, ni capitalisme

La crise, la troisième voie.

En 1989, quand le mur de Berlin tombe tranquillement en lambeaux, poussé par un peuple qui ne voulait pas rester schizophrène en cette approche de fin de siècle, le monde capitaliste et libéral a crié victoire haut et fort. Nous nous souvenons tous et encore dans notre corps de cette émotion grandiose devant les premières images des retrouvailles des deux blocs. Nous revoyons ces hommes et ces femmes grimpés sur la paroi munis de ridicules pics pour effriter dans l’allégresse le béton. Nous avons pleuré devant ces images car nous participions comme un inconscient collectif à l’événement et les reportages vantaient une nouvelle aire de paix. Nous avons même acheté des morceaux de ce mur proclamé oeuvre d’art.

Pendant vingt ans le capital a cru triompher. Il nous montrait la voie royale de l’argent facile et rapide, du crédit, de la surconsommation, des délocalisations, de la mondialisation au mépris du nombre, de la population, de nous. Finalement d’un seul coup, ce capitalisme s’effondre plus brutalement et plus bas que le communisme et sans recyclage possible, laissant derrière lui des victimes aux larmes sans joie.

Souvenons nous aussi, la décennie des années 90 doit nous emmener avec le modèle victorieux du capitalisme à dépasser l’an 2000, un autre mur mythique. Nous pensions tous, que va t-il se passer derrière cette barre ? Et c’est le monde de la peur, de la manipulation, les prédictions de Nostradamus, le bogue de l’an 2000, les extraterrestres, et j’en passe.

Il ne s’est rien passé et nous sommes passés.

Que peuvent bien nous apprendre ces trois exemples ?

Nous sommes rentrés depuis maintenant neuf ans dans ce 21 ème siècle et en même temps dans ce troisième millénaire. Nous sommes aujourd’hui adultes de notre histoire et de nos expériences pour revoir nos concepts de vie et de pérennité de notre planète.

Les deux frères ennemis économiques sont morts, ils nous restent l’humanité et le sens écologique personnel qui en résulte pour renaître de cette manipulation inventée par un petit groupe.

Que nous apprend la mondialisation, grâce à nos tours opérators et nos avions rapides, si ce n’est le rapprochement des peuples et des valeurs humaines. Entre un sud américain, un asiatique du sud à l’est, un européen et même un africain, la même envie de respirer un air sain, de vivre en paix, de consommer des denrées naturelles et nourrissantes aux goûts succulents et enfin, élevés leurs enfants dans la joie fraternelle. Où est le pouvoir d’oppression et de vaincre son voisin animé par la convoitise et la jalousie ? Je n’en vois pas. Naïf vous pouvez penser !!! Mais si vous le pensez, vous êtes de cette histoire ancienne qui ne saura jamais faire la paix avec son ennemi et peut- être l’ennemi en nous.

Il est temps que chaque individu prenne ses responsabilités face à ses peurs. Il est temps de s’affranchir des anciens modèles archaïques, rationnels et libéraux. Soyons créatifs, cette crise est l’opportunité, aussi bien sur un plan personnel que collectif de proposer une autre voie comme le développement durable et l’écologie des consciences… Une nouvelle économie responsable émerge déjà. La bourse mise aussi sur les valeurs où ces critères d’entreprises sont mis en application et qui correspondent à des valeurs morales plus fortes, plus humaines et où le potentiel de chacun devient la valeur ajoutée.

En chacun de nous sommeillent des tentations d’être et de vivre autrement. Mais comment aborder ce risque et oser ? Oser être vivant avec une mémoire qui agit pour le bien de soi, de tous et de notre planète.

N’ayons pas peur de notre ombre et de l’avenir. La tentation de se replier ne doit pas dominer. Investissons.

Retrouvez cet article publié par le Journal Des Finances sous l'URL ou en cliquant sur le titre

http://www.jdf.com/analyse-internautes/2009/01/20/02002-20090120ARTJDF00001-ni-communisme-ni-capitalisme.php
Referencement gratuit