Oser Autrement
Coaching, développement durable et écologie de la personne, accompagnement à la réussite, gestion de talents, pouvoirs innovateurs de l'individu, ressource et potentiel humain, processus de création, mission de vie, catalyseur de rêve, passeur, guide, accompagnateur ou simple jardinier de l'énergie humaine.
mardi 18 février 2014
Statistique sur nos compétences et quel avenir ???
vendredi 21 juin 2013
Inexploré
Une nouvelle conscience
Au nom de quoi faire voler en éclat ces conceptions ? De la science elle-même. Depuis cent ans, des physiciens lèvent le voile sur de nouvelles dimensions. Trinh Xuan Thuan, astrophysicien : « Après avoir dominé la pensée occidentale pendant trois cents ans, la vision newtonienne a fait place à celle d’un monde holistique, indéterminé et débordant de créativité. L’avènement de la physique quantique et de la théorie du chaos a introduit les principes d’incertitude, d’imprévisibilité, d’influence entre l’observateur et le réel observé. Les atomes forment un monde de potentialités ou de possibilités, plutôt que de choses et de faits. Des phénomènes de mécanique quantique ne peuvent se comprendre avec les références classiques. Pourquoi par exemple, quand on sépare de plusieurs kilomètres deux photons qui étaient associés, l’un continue de savoir ce que fait l’autre, sans aucune communication ? Cela pose problème si on suppose que la réalité est morcelée et localisée sur chacune des particules. Le paradoxe n’a plus cours si on admet que les deux photons font partie d’une réalité globale, quelle que soit la distance qui les sépare. Ils sont interdépendants : chaque partie porte en elle la totalité, et de chaque partie dépend tout le reste. »
La réalité de cette nouvelle physique est multidimensionnelle, son univers constitué de matière, de flux d’énergie et d’information. Et si c’était le cas à tous les niveaux du vivant ?
En biologie du cerveau, par exemple. Jean Becchio, médecin généraliste, président de l’Association française d’hypnose : « Dans les années 50-60, on pensait tout connaître du cerveau. Quarante ans plus tard, on est perdu ! La matière grise n’est plus considérée comme aussi primordiale : elle ne serait que le récepteur d’informations captées depuis l’extérieur, puis envoyées dans la substance blanche, où elles rencontrent d’autres informations issues du monde intérieur, de la mémoire, des émotions, des apprentissages… On vient aussi de trouver qu’il y a des neurones miroirs partout dans le cerveau, qui jouent un rôle important dans les phénomènes de sympathie, d’empathie et de compassion. Cette découverte fait évoluer la conception très robotique de l’humain ; il est d’abord un être relié aux autres. Le cerveau n’est plus étudié comme une boîte isolée, mais dans sa relation avec son entourage. »
Autre découverte de taille : le cerveau ne produirait pas la conscience. Pim Van Lommel, cardiologue, spécialiste des expériences de mort imminente : « Dans l’étude que j’ai menée sur des patients ayant survécu à un arrêt cardiaque, 18% rapportent une expérience d’expansion de conscience au moment où ils étaient en mort cérébrale. Ils ont perçu leur réanimation, peuvent avoir vu des souvenirs de leur vie entière, interagi avec des proches décédés... Des millions de gens dans le monde ont vécu ces phénomènes – 9 millions aux USA, 20 millions en Europe. Notre étude (la plus importante à ce jour) met en échec les explications matérialistes – manque d’oxygène, hallucinations, rêves, etc. Elle prouve que le cerveau ne crée pas la conscience ; il n’est que le catalyseur qui rend possible son expérience – comme le poste de télévision n’est qu’une interface pour accéder aux émissions. La véritable conscience est non locale, plus vaste que ce que nous percevons dans la vie quotidienne, et capable de survivre au corps physique. »
Il existerait donc une conscience supérieure à la conscience ordinaire… Une hypothèse en voie de validation scientifique. Roger Nelson, directeur du Global Consciousness Project, chercheur en parapsychologie à l’Université de Princeton : « Nos expérimentations ont montré que les gens étaient capables, par la pensée, d’influer sur le contenu d’une séquence de nombres aléatoire. L’effet est ténu, pas suffisant pour ouvrir une porte de garage à distance, mais assez pour comprendre que l’esprit n’est pas confiné à la boîte crânienne et peut entrer en relation directe avec différents aspects du monde. Nos capteurs détectent aussi un changement lorsque les gens se retrouvent en communion, à l’occasion d’un événement fort. L’interaction des consciences individuelles induit un échange d’information et la création d’une cohérence de champ, qui n’existait pas auparavant, qu’on appelle la conscience de groupe. Nous avons plus de 400 enregistrements de ce type ; à partir de ce seuil, les critères scientifiques admettent la réalité d’un phénomène. »
Il serait même possible, par cette conscience non locale, d’accéder à des informations affranchies de l’espace et du temps. Stephan A. Schwartz, chercheur principal sur le cerveau, l’esprit et la guérison à l’Institut Samueli (USA) : « Les expériences que nous avons menées prouvent, protocoles scientifiques et données statistiques à l’appui, que nous avons la capacité de décrire des choses, des lieux ou des gens éloignés, comme s’ils étaient sous nos yeux. Nous pouvons également décrire un événement qui ne s’est pas encore produit. Les données recueillies sont de deux types : des impressions de sens – par le goût, le toucher, les odeurs – et une impression de connaissance : je ne sais pas comment, mais je sais que c’est vrai. Il n’y a rien de surnaturel là-dedans : vous vous ouvrez simplement à cette part non locale de votre conscience qui n’est pas limitée par le temps et l’espace. Cette compétence se développe, à condition d’en avoir la volonté. L’intention est un point clé. »
De quoi chambouler profondément nos visions du monde et de nous-mêmes. Comme l’ont pressenti nombre de sagesses traditionnelles, notre identité profonde ne serait pas nos corps ni nos esprits individuels, mais cette conscience connectée à un grand tout. Lynne McTaggart, journaliste scientifique : « Lorsque les particules subatomiques conversent, elles échangent de l’énergie. Quand vous multipliez cette infime quantité par tous les échanges entre toutes les particules de l’univers, vous obtenez une incroyable quantité d’énergie dans un espace vide. Ce champ permet de comprendre qu’il n’y aurait pas des objets séparés, mais un lien, c’est-à-dire une connexion si intriquée, si essentielle et si profonde qu’il est impossible de dire où une chose s’arrête et où l’autre commence. Notre environnement nous crée autant que nous le créons. C’est un processus coopératif, qui doit nous inciter à dépasser la polarisation terrible que nous observons aujourd’hui, et vivre selon une image plus organique et plus holistique. »
Sortir du sentiment de maîtrise absolue, retrouver le sens de la globalité, de l’humilité et des responsabilités...
Dans le rapport à soi, d’abord, la manière dont on s’envisage et dont on se soigne. Thierry Janssen, médecin psychothérapeute : « En parallèle d’une médecine de plus en plus technologique, émerge un paradigme de santé issu de cultures traditionnelles, qui insistent davantage sur la prévention et, lorsqu’il s’agit de soigner, le font de manière globale, en ne réduisant pas la personne à un corps-machine. Il me paraît absolument pertinent de considérer l’humain comme un être indivisible, dont les pensées influencent le fonctionnement biologique et dont le fonctionnement biologique influence la pensée, sans tomber dans l’idée que toutes les pathologies sont causées par des conflits psychologiques et que la résolution de ceux-ci suffiraient à guérir. Dans une perspective intégrative, l’idéal serait de soigner les patients avec empathie, en développant des relations de respect, en les considérant comme des individus multidimensionnels, tout en profitant des merveilleux outils que la technologie nous offre. »
Evolution, aussi, dans notre rapport aux autres, ce que l’on inculque et ce que l’on transmet. Antonella Verdiani, docteure en sciences de l’éducation, à l’initiative du Printemps de l’éducation : « Aujourd’hui, l’école est source d’inégalités car basée sur la compétition et non sur la coopération. Elle ne table pas sur l’échange et le partage des connaissances, mais sur un rapport autoritaire, qui n’autorise pas les enfants (et ils ne se l’autorisent pas eux-mêmes) à devenir auteurs de leurs propres vies. Notre époque n’a plus besoin des petits soldats de l’ère industrielle. Lorsque l’enseignant se positionne avec ouverture, en tant que guide et accompagnant, cela change totalement la donne. L’éducation intégrale, fondée sur le libre progrès de l’enfant, dans un cadre bienveillant, part du principe qu’il existe chez l’enfant une connaissance quasi-innée. Si on lui fait confiance, il sait très vite où il doit aller. Il faut stimuler le questionnement, les éveiller à leurs propres réponses. Y compris en matière existentielle, une dimension qui existe bel et bien chez les enfants. »
Autres aspect fondamental : notre rapport à la nature. Pierre Rabhi, pionnier de l’agro-écologie, fondateur du mouvement Colibris : « Au lieu de prendre conscience de la beauté infinie de la planète et de considérer la Terre comme une oasis perdue dans un désert sidéral dont nous sommes totalement dépendants, nous continuons de la sinistrer, en agissant comme si ses ressources étaient inépuisables, comme si nous pouvions nous affranchir de cette nature que nous appelons “environnement”, comme si nous n’en faisions pas partie. Si des extraterrestres nous observaient, ils concluraient que nous avons des aptitudes mais que nous sommes inintelligents ! Tant que nous ne modifierons pas notre regard, nous serons dans cette dichotomie, dans ce dualisme totalement artificiel. A partir du moment où je suis à l’école de la nature, je ne cherche plus à m’imposer à elle, à la dominer ni à l’empoisonner, je suis à son écoute, j’observe son processus et je le respecte. Etymologiquement, humus, humanité, humilité, c’est la même chose. »
Jusqu’à notre rapport à l’univers, en prenant la mesure que nous n’en sommes qu’un des composants. Morvan Salez, chercheur en astrophysique : « Grâce à l’amélioration de la technologie, on trouve de plus en plus de systèmes planétaires très semblables au nôtre. Environ 780 exoplanètes ont été détectées de manière certaine, plus de 2000 sont en attente de confirmation. Les très importants progrès effectués dans la compréhension de notre propre écosystème ont aussi permis de découvrir que les bactéries sont absolument partout, dans des régions où l’on pensait que c’était impossible. Pour arriver à la biosphère actuelle à partir de molécules organiques inertes, il a fallu des mécanismes incroyablement subtils. Face à ce constat, on peut considérer que les paramètres de l’univers sont tels que si on laisse le temps agir à partir de bons ingrédients de départ, des formes de vie sont vouées à apparaître, peut-être très différentes de la nôtre. Nous dire que nous ne sommes pas seuls, c’est un électrochoc, qui peut remodeler en profondeur notre conception de nous-mêmes et de notre place au sein du cosmos. »
Cette évolution n’est pas un luxe : si on ne change rien, la planète court à sa perte, et nous avec. La crise actuelle n’est-elle pas révélatrice d’un besoin criant de retrouver un supplément d’âme, un sens et une cohérence ? Frédéric Lenoir, philosophe : « Les derniers grands succès de la littérature et du cinéma, tels que l’Alchimiste, le Seigneur des Anneaux, Harry Potter ou Avatar, réhabilitent les mythes, la magie, l’imaginaire. Preuve qu’on crève dans un rationalisme desséchant et que les gens ont besoin de rêver, de se relier au monde à travers des symboles, des archétypes. L’âme n’a pas suivi la croissance du corps matériel de l’humanité. Pourquoi ? Parce que nous ne la cultivons pas. On a aujourd’hui de plus en plus d’outils qui nous permettent de comprendre, de discerner, mais on ne sait pas bien s’en servir. Nous avons besoin de rééquilibrer notre cerveau. De plus en plus d’individus sont en quête d’une expérience intérieure qui touche leur cœur, leur vie. Ils sont à la recherche d’un éveil, d’un changement de conscience. Je crois que l’existence a un sens et que chacun peut le trouver, s’il le veut. »
Pas seulement en acceptant un nouveau paradigme scientifique – qui ne serait alors qu’une idéologie de plus. Au-delà des théories, certaines expériences sensibles ouvrent sur une perception, intime, d’un autre réel : une musique que l’on écoute, un film que l’on regarde, une poésie que l’on lit, un paysage que l’on contemple… Jean François Clervoy, astronaute : « La Terre vue de l’espace, c’est très beau ! On en a les larmes aux yeux, on en tombe amoureux. Et on s’aperçoit que la couche d’atmosphère est fine comme du papier à cigarettes ; notre vie ne tient qu’à ce filet ! Tous les astronautes reviennent des vols spatiaux bien plus sensibles au fait que la Terre est un vaisseau spatial en soi, aux ressources limitées. L’espace enrichit : sur le plan sensoriel, émotionnel, spirituel, existentiel. Quand on voit la beauté de l’univers, on se demande pourquoi c’est aussi beau, pourquoi on est si ému. Lorsqu’on regarde la Terre par le hublot, en apesanteur, on oublie qu’on a un corps, on a l’impression qu’on est simplement une conscience qui flotte, qui a le pouvoir de voir. Je crois que l’univers n’est pas limité à la matière, aux couleurs que je vois, aux émotions que je perçois. Il y a quelque chose de supérieur. »
Un quelque chose qu’il est possible d’explorer en lâchant la raison individuelle – et les postures sociales – pour laisser vibrer cette justesse d’intuition qui sommeille en nous. Jan Kounen, cinéaste : « Créer est un processus très intuitif. Tout à coup, une histoire résonne en moi et ne me quitte plus. Cette intuition compte beaucoup dans mes choix. Avant de prendre une décision, je surveille les signaux qui m’indiquent, physiquement et psychiquement, que je ne suis pas dans la peur, dans la détresse artistique. Sinon, la décision restera liée à l’énergie qui l’a fait naître. La pensée est créatrice, elle est liée à un monde énergétique que l’on nourrit, et qui nous alimente en retour. Je pense qu’il existe à l’intérieur de nous une intelligence plus efficace que notre seule intelligence mentale, laquelle est limitée par notre culture, notre vocabulaire, nos modèles, etc. Dans le monde indigène, l’imaginaire est un outil, qui permet d’accéder à des réalités différentes, qui toutes peuvent donner des informations importantes. »
Y compris en psychothérapie, où de nouvelles méthodes explorent l’invisible, au-delà de l’ego. Olivier Chambon, psychiatre : « Focusing, cohérence cardiaque, hypnose, TIPI… Ces techniques travaillent sur le monde de l’âme, du rêve, de l’imaginal, qui amène des compréhensions dépassant les connaissances habituelles. Lorsque la conscience est attirée vers l’ego, celui-ci la rétrécit, la ratatine et la conditionne. C’est en allant chercher des choses extérieures à lui qu’on permet à l’ego de trouver des voies de transformation qu’il ne trouve pas en lui-même. On apprend à faire attention à des choses inconnues, irrationnelles, éphémères, imprévues, incontrôlées. En voyage chamanique sous hypnose ou en EMDR, on accède à des parties du soi oubliées, des souvenirs qu’on ignorait avoir, des énergies nouvelles, ainsi qu’à un espace de pardon, de compréhension et de confiance, où l’on peut se voir et voir les autres sans juger ni blâmer. On obtient alors un rééquilibrage à tous les niveaux : physique, émotionnel, mental et spirituel. »
Mais la prise de conscience ne suffit pas. Elle doit se cultiver au quotidien. Thich Nhat Hanh, maître zen : « Pour que la paix, la joie de vivre, l’amour et l’espoir puissent émerger, il faut prendre soin de l’instant présent, être conscient d’être vivant, qu’on est en train de marcher sur la planète Terre, d’entrer en contact avec les merveilles de la vie. Cela s’acquiert par une pleine conscience nourrie à chaque instant, de la concentration sur le présent, et une bonne gestion de ce moment. Réorganiser sa vie quotidienne, sa manière de travailler, de manger, de dormir, de respirer… Etre capable de préserver la paix, la compréhension et la compassion dans n’importe quelle situation, est une pratique spirituelle. Une fois qu’on est habité par cette vision juste, on existe en tant qu’être véritable, solide, libre et joyeux, et on peut avoir une influence sur le monde. Il n’y a pas de cloison étanche entre le soi et le non-soi. Chaque énergie que vous émettez en termes de pensée, de parole et d’acte, a un effet sur tout le cosmos. »
Exemple très concret avec la MBSR, une méthode de réduction du stress par la pleine conscience, implantée dans 550 hôpitaux aux Etats-Unis (et 200 ailleurs dans le monde). Jon Kabat-Zinn, professeur de médecine, concepteur du programme : « Le MBSR met de l’énergie sous forme d’attention dans ce qui va en nous, plutôt que dans ce qui ne va pas. Le patient devient acteur de sa santé, en entrant en contact avec le paysage de son être. En habitant le moment présent, qu’il soit plaisant ou non, sans rien prendre personnellement, sans créer une narration sur sa douleur, on finit par voir les idées et les opinions pour ce qu’elles sont : des habitudes de l’esprit, qui ne sont pas la vérité. Je ne suis pas ma douleur, je ne suis pas mes pensées, je ne suis pas mon cancer. Sans médicament ni chirurgie, juste avec la pleine conscience cultivée comme un muscle, la MBSR permet de réduire durablement les symptômes. Ce type de pratique change non seulement l’activité cérébrale, mais la structure du cerveau. Et il n’est pas le seul à être plastique : vos chromosomes, vos cellules, tout en vous est capable de changer en fonction de la façon dont vous mangez, dont vous aimez, dont vous faites de l’exercice, du temps que vous prenez pour le calme et l’attention méditative. »
Direction le pays des Bisounours et de l’amour rose bonbon ? Non. Le but n’est pas de vivre perché bien au chaud sur un petit nuage, mais au contraire de trouver en soi la lucidité et la force de cerner la réalité sous toutes ces facettes, même les plus sombres, et passer à l’action contre tout ce qui nous désincarne, faute de sens et d’âme. Fabrice Midal, fondateur de l’Ecole occidentale de méditation : « On n’a jamais rendu les hommes heureux en les gavant de sucreries ! Seule la vérité apaise réellement le cœur humain. Si nous ne l’affrontons pas, nous ferons de la spiritualité un rêve de plus. Impossible de s’asseoir et de méditer un moment sans rencontrer la souffrance. Mais à mesure qu’on s’y engage, la conscience s’ouvre et devient assez vaste pour soutenir les défis et les difficultés. L’important n’est pas d’avoir les solutions toutes faites, mais d’ouvrir notre champ de vision et notre capacité à faire face. La spiritualité doit chercher à comprendre le pire, afin de trouver des manières justes d’y répondre. La méditation donne le courage de revenir à l’essentiel. Elle montre un autre rapport à tout, fondé sur l’attention et la bienveillance. Partout où il y a l’être humain, il y a la possibilité d’un acte gratuit qu’on ne peut commander, instrumentaliser ni pronostiquer. C’est cela qu’il nous faut reconnaître, préserver et cultiver. »
mercredi 24 avril 2013
A propos du changement ou comment devenir le héros de soi même !
http://www.ted.com/talks/philip_zimbardo_on_the_psychology_of_evil.html
Après, vous pourrez toujours nier, rester dans la mauvaise foi de vous même et garder vos pseudos pouvoirs ...
Pour ceux qui seraient tentés de comprendre et de développer de meilleures attitudes envers eux mêmes comme envers leur entourage, vous aurez le choix du changement (niveau 1 ou 2) de votre "personnage" (votre réalité), pour devenir enfin la personne (votre idéal).
Pour cela, il vous faudra changer la situation. Pour changer la situation, il vous faudra savoir d'où vient le pouvoir dans le système.
A vous de choisir.
"Le voyage de mille lieues commence par un pas."
dimanche 6 janvier 2013
mercredi 21 mars 2012
L'improbable d'aujourd'hui
samedi 17 mars 2012
Le monde de l'entreprise en 2018
dimanche 19 février 2012
"tags cloud" en coaching de l'ÊTRE
J'ai toujours su que le coaching était un art où la vie, l'être, le mental deviennent les énergies principales pour alimenter le coeur et l'action.
Voici représenté en "tags cloud" (nuage de mots clés) une correspondance de suivi de coaching avec mon client.
lundi 6 février 2012
Forum " Incarner l'utopie"
et de la technique au service du “Progrès”. Certes, des prouesses
considérables ont été réalisées dans divers domaines, mais qu’en est-il du
destin des humains et de celui de la planète qui les héberge ?
Dans cette épopée matérialiste, la violence de l’homme contre l’humain n’a jamais
atteint des seuils aussi désastreux, et la Création a subi des détériorations
sans précédent. La technologie au service de la destruction nous donne,
pour la première fois de notre histoire, le pouvoir de nous éradiquer totalement.
Ces constats rendent plus que jamais nécessaire et urgente une alternative globale.
Mais nous sommes de ceux qui pensent que le XXIe siècle ne pourra
ÊTRE sans tenir compte du caractère sacré de la réalité, et sans les comportements
et les organisations qui témoignent de cette évidence, car les bons
voeux, les incantations, les analyses et les constats cumulés ne suffiront pas. La
première utopie est à incarner en nous-même. Les outils et les réalisations matérielles
ne seront jamais un facteur de changement s’ils ne sont les oeuvres de
consciences libérées de ce qui les maintient dans le champ primitif et limité de
la peur et de la violence.
La crise de ce temps n’est pas due aux insuffisances matérielles. La logique, qui
nous domine, nous gère et nous digère, est habile à faire diversion en accusant
le manque de moyens. La crise est à débusquer en nous-même dans cette
sorte de noyau intime qui détermine notre vision, notre relation aux autres et à
la nature, les choix que nous faisons et les valeurs que nous servons.
Incarner l’utopie, c’est avant tout témoigner qu’un être différent est à construire.
Un être de conscience et de compassion, un être qui, avec son intelligence,
son imagination et ses mains rend hommage à la vie dont il est l’expression la
plus élaborée, la plus responsable et la plus subtile.
Pierre Rabhi
Président du Forum
Incarner l’utopie (accès au programme en cliquant sur le titre)
mercredi 31 août 2011
Tout ce que vous voudriez savoir sur l'eau
Il est temps de reprendre nos pouvoirs personnels et biologiques et d'échapper à l'intoxication mentale comme alimentaire plutôt que de nous maintenir dans des croyances erronées et sacrilèges de toute sorte.
L'équilibre de notre corps et notre santé sont à ce prix de connaissance. Restons vigilants, laissons vivre la vie en nous.
Et Qui Libre?
lundi 29 août 2011
Conférence
Les ateliers
OserAutrement
présentent
Le rôle des 3 cerveaux
Un cycle de 3 conférences
animées par Germain Bouleau
à
LA MAISON TERRE DE FEMMES
246, cours de l’Yser
à Bordeaux
Bus 5/9/20/43, Arrêt Nansouty, via Tram Victoire ou Gare St Jean
Les 29 septembre, 6 et 13 octobre 2011 à 19H30
Lorsque l’on vit une situation difficile, de la pollution relationnelle avec ses proches, au travail ou en société; quand on perd sa propre utilité au groupe, le goût et la motivation d’évoluer; quand on a perdu le fil de soi, le fil de sa soie; quand les crises et le chaos menacent, retracer l’histoire de l’évolution de l’espèce au travers du fonctionnement de notre cerveau ouvre des perspectives à la question du sens de l’existence.
Ce sens et cette essence deviennent un capital de vie pour :
se préparer au changement
- donner une nouvelle orientation aux événements qui perturbent notre équilibre
- « Et Qui Libre »
- aider à nous situer aujourd’hui pour notre « à venir »
- comprendre que notre cerveau est un incroyable outil de connaissance de soi et des autres.
Participation 10 Euros la soirée ou 21 euros le cycle de 3
Renseignements : 06 49 44 83 58
http://www.oserautrement.ca - http://oserautrement.blogspot.com
mercredi 11 mai 2011
Les paradoxes modernes
Vivez avec Amour.
dimanche 3 avril 2011
Du contexte culturel au coaching interculturel
Nous vivons depuis notre naissance dans un état inconscient et conditionné par des modèles. Ce qui forme, au sens large, notre culture à laquelle nous sommes attachés, voire accrochés.
La véritable nature de l’Homme ou l’inné de chacun (types psychologiques selon CG Jung ou MBTI - Myers Briggs Type Indicator) n’est pas notre conditionnement rationnel (profil culturel). Elle est à la fois plus grande que ça et plus petite que Soi. Tout est contenu dans ce Un, unique et inaliénable.
Imaginez la graine du coquelicot à sa floraison, si frêle, gracieuse et éphémère voulant s’offrir le luxe d’une autre grandeur pour devenir un chêne majestueux et centenaire de nos forêts !!! Elle a de forte chance, pour n’y arriver jamais, d’avoir à subir une existence difficile à vouloir s’écarter de sa nature véritable.
L’ « Art du coaching », l’efficacité et la primauté du coach sont de permettre, d’abord, la distinction entre manipulation inconsciente et conditionnée, voire hypnotisée, d’avec un éveil conscient, pour produire l’homéostasie ou équilibre et l’intégrer à sa véritable nature.
Le coaching intervient à la fois dans ces deux réalités complémentaires et co-existantes. Même si 99% de nos activités cognitives sont de l’ordre de l’inconscient, le 1% de notre conscience, aujourd’hui, s’est suffisamment développé à promouvoir des concepts et mécaniques qu’il sait ou doit savoir nous permettre d’échapper à cette manipulation et produire un sursaut plutôt qu’un chaos fratricide et la répétition de l’échec.
Notre culture personnelle et collective identifiée, en se déconditionnant, s’offre une ouverture sur une autre réalité interne comme externe. Cette ouverture est appelée : « interculturalité ». S’approprier ses éléments, rend hommage à l’humain et fait partie d’un coaching spécifique en milieu d’organisation.
Plus qu’une consolidation d’équipe, le coaching interculturel est la dimension supérieure à l’échelle universelle.
Dans un contexte de mondialisation (globalisation), cette communion des forces compétentes et des idées devient un atout maître concurrentiel et un développement durable.
vendredi 25 mars 2011
Vik Muniz, Waste Land
Il me donne la chair de poule par sa grâce humaine et artistique. Pourtant, le lieu est loin d'être inspirant pour les nantis que nous sommes. Mais la beauté est partout, suffit de regarder.
Belle leçon d'humilité.
jeudi 24 mars 2011
Multiculturalité et performance
A l’heure déjà bien sonnée de la mondialisation, nous ne pouvons plus faire abstraction dans la gestion de nos échanges économiques, sociaux voire religieux des nouvelles formes de communication interpersonnelle activées par la différence des modèles culturels.
La culture est formée de la somme des valeurs des caractères, d’us et de coutumes édités par des lois naturelles ou proclamées et accumulés par strates générationnelles depuis des temps ancestraux. Les différences culturelles sont d’origine systémique, organique, internationale, nationale, régionale, familiale, universitaire, organisationnelle ou professionnelle.
De façon macroscopique comme microscopique, sur le plan biologique, nous savons que le métissage représente un apport bénéfique pour la continuité, l’évolution et le renforcement des espèces. Il en va de même du rapprochement en ce qui concerne nos rapports humains dans la société comme dans l’entreprise pour faire progresser la créativité de la communication comme des technologies.
Aujourd’hui, aucune société identitaire ne peut se réclamer d’une culture ou d’une évolution supérieure à une autre. Nous connaissons les ravages meurtriers et génocidaires que cela engendrent qu’une nation ou qu’un peuple de l'espèce humaine se range derrière cette opinion. Nous faisons tous partie d’une globalité où chacun devient responsable de ses émissions d’énergie personnelle (physique, émotionnelle) qu’il déploie autour de lui.
Dans notre vaste monde, pourtant si restreint comparativement à l’immensité de l’univers, nous sommes tous par la force des choses et des lois de l’attraction, inter-reliés par nos cultures respectives. Dans un monde de communication de plus en plus virtuelle, les frontières géographiques ne représentent plus rien. Il est temps de reconsidérer l’alter ego dans un alter mondialisme humain dans lequel la gestion de l’inter-culturalité devient un centre d’attraction et une valeur ajoutée.
Les terrains propices à ces échanges d’énergie et de créativité participative sont à l’évidence portés par la sphère du social dont un des moteurs principaux d’intégration est l’entreprise, désormais identifiée dans ce 21 ème siècle ou 3 ème millénaire, comme groupe projet pour imaginer de nouvelles solutions face à la concurrence. Ce haut lieu des compétences et de ressources humaines organisé pour un même objectif de production, se doit d’allier par un management approprié à toutes les différences pour créer la cohésion face aux nouvelles conditions de croissance et d'innovation au service de l’entreprise.
Au-delà des préjugés, la diversité culturelle représente aussi un pari pour le respect et la tolérance au travers celles des caractères et des connaissances. La « co-naissance », produit d'un partage collectif, enrichit l’expérience commune pour promouvoir de nouvelles décisions opérationnelles.
Avec l’inter-culturalité, nous sommes aussi impliqués dans l’interaction, une stratégie d’innovation concrète et un facteur de progrès pour des enjeux internationaux des hautes performances.
Donnons à l’entreprise les moyens de sa diversité en devenant une véritable "boîte" de crayon de couleurs d’intelligence.
dimanche 13 mars 2011
Vision sur l' Inter-Culturalité
Qu’elle soit en nous ou autour de nous, dans notre entourage immédiat ou bien, plus largement relayée dans les réseaux sociaux, l'inter-culturalité est une véritable révolution planétaire aujourd'hui (facebook, 500 millions de membres actifs dans le monde dont 17,2millions en France en juillet 2010, la plus grande concentration au monde). Mais quoi en faire ?
Dans les entreprises nationales ou multinationales où les différences culturelles et de caractères persistent au sein des équipes et des cellules, des liens forts doivent s’établir pour faire preuve d’humilité et montrer une volonté de bâtir l’échange au-delà des identités.
Nous pourrions aborder et développer ce thème sous forme de questions, moteur d’un processus coaching pour comprendre les enjeux et adopter un nouveau management général à l’échelle individuelle.
Par exemple:
Comment gérer les différences ?
Comment adapter son management à la diversité ?
Comment respecter les clés d’une communication interculturelle ?
Comment entretenir des relations interpersonnelles de qualité dans le respect de chacun en amont du business pur et dur?
Comment se former en continu à d’autres cultures ?
Comment faire preuve d’humilité pour construire la relation ?
Autant de questions nécessaires pour appréhender l’ouverture à soi, mais aussi à l’autre et ainsi conquérir de nouvelles parts relationnelles pour une nouvelle créativité de marché.
En France, nous avons encore cet handicap de croire que notre culture (identifiée aux droits de l’Homme et au passé, depuis la révolution de 1789 et le siècle des Lumières) reste en référence à l’échelle du monde. Il suffit de sortir de notre zone de confort franco-française qui se rétrécie de plus en plus, et du territoire (mère patrie) pour s’apercevoir de l’impact erroné et réduit de cette vision supérieure, arrogante et colonialiste qui perdure dans les esprits. Nous sommes incapables de faire notre auto critique des systèmes pour agir dessus et produire un changement. Cette introspection nécessaire permettrait de considérer d'autres possibles de nos talents. Nos élites et aussi chacun de nous devraient s'en inspirer.
Le monde change, il est temps de prendre en compte d’autres paramètres de communication interpersonnelle et de semer, dans le respect et l’humilité, des nouvelles terres de conscience avant de récolter.
La France a un retard conséquent, d’au moins 15 à 20 ans à rattraper dans ce domaine pour reprendre une légitimité internationale, culturelle, économique pour développer et retrouver un rapport sain, décomplexé avec elle-même sur le plan individuel et collectif.
L’interculturalité passe par l'autocritique de nos fonctionnements et des systèmes qui nous gouvernent, tout en respectant nos valeurs personnelles. Elle consiste à regarder à la fois en nous mais aussi plus loin que nous.
C'est une piste pour chacun à devenir de nouveaux leaders des temps modernes.
vendredi 25 février 2011
Les 3 histoires de Steve Jobs
Pour ceux qui doutent encore que la vie c'est maintenant. En cliquant sur le titre
dimanche 13 février 2011
Pour une prophylaxie globale du corps et de l'esprit
Les vidéos proposées (en cliquant sur le titre) inspireront peut-être le renouveau de vos mouvements possibles, voire fossiles, pour votre écologie personnelle.
samedi 12 février 2011
le corps gardien de nos émotions
mercredi 15 septembre 2010
La conscience ou le quart de seconde fatidique
A peine 1% des activités cognitives de notre cerveau concerne notre conscient.
Les 99 autres sont de l'ordre de l'autonome et de l'inconscient. Toutes réflexions sur la composition de notre Moi, n'interroge que ce Moi, sans aller visiter les profondeurs de l'inconscient. Grâce aux récentes découvertes neuro-scientifiques et aux IRMF ( Imagerie par Résonance Magnétique Fonctionnelle), nous avons la confirmation que nos comportements, nos instincts et donc nos réactions sont dues à la structure tri-unique de notre cerveau humain. Notre conscience joue un rôle inexistant dans nos réactions. Elle conditionne l'action créatrice et à un niveau supérieur, l'action de l'action que j'appelle la "cré-action".
Explication
La première des informations transmises à notre cerveau passe d'abord par notre cerveau reptilien autonome, garant de la survie ( 650 millions d'années). Il a 3 fonctions essentielles pour se garder en vie:
1. consommer (air, eau, nourriture)
2. assurer sa sécurité et garder son territoire
3. copuler ( reproduction de l'espèce)
C'est la raison pour laquelle depuis l'origine, vous ne décidez pas de respirer, d'avoir faim, d'avoir peur, ou d'une pulsion sexuelle. Le deuxième type d'informations transmises se fera sur l'expérience durant les évènements de l'apprentissage par des prises de risque pendant l'enfance, ou l'adolescence. Les résultats et les sensations de ceux-ci, bons ou mauvais, plaisir ou déplaisir, passeront par le cerveau limbique (50 millions d'années) ou cerveau émotionnel. Tous les grands mammifères en sont dotés. Il est le centre de l'inconscient, relayé au second plan, selon la thèse créationniste, nous léguant encore suffisamment de traces aliénantes dans nos systèmes socio-culturel conventionnels. Ce cerveau émotionnel agit aussi de façon autonome. Il stockera l'expérience acquise bonne ou mauvaise sous forme de résidus dans un petit appendice appelé amygdale chez les mammifères évolués dont l'espèce humaine. Toute information vitale pour l'équilibre de l'homme (danger, stress, plaisir, envies, ...) va être interprétée d'abord par ces deux cerveaux (reptilien, limbique), pour produire une action archaïque mais déterminante face à la situation. Par exemple, en situation de danger, ou de stress, tout le corps, sous l'effet de l'adrénaline (hormone produite par le limbique), sera mobilisé rapidement pour fuir, se défendre ou attaquer. Un afflux de sang alimentera en surplus le coeur pour transporter l'oxygène en plus grande quantité. Il se mettra à battre plus vite. Les poumons se gonfleront pour capter davantage d'air en cas de lutte ou de fuite. Les sens seront activés et décuplés pour enclencher une nouvelle acuité d'éveil, les pupilles se dilateront, les narines se gonfleront, le système auditif sera à l'affût, etc. Vous êtes en alerte maximum pour vaincre le danger et rétablir votre équilibre menacé. Pendant toutes ces actions (plutôt réactions) notre troisième cerveau, le néo-cortex chez nous les humains, (2,5 millions d'années) celui qui nous distingue de l'espèce animal et doit nous élever par notre conscience, notre puissance rationnelle, notre créativité, lui n'est toujours pas renseigné sur et activé par l'information que les deux autres ont déjà assimilés ... Ce néo cortex, bien qu'il soit notre conscience, notre capacité de raisonnement et que nous en faisons outrancièrement référence, nous lui donnons une place si importante pour démontrer notre quotient d'intelligence puisqu'il justifie nos diplômes, notre position sociale, notre salaire et notre compte en banque, ce cortex n'est pas autonome pour élaborer une stratégie. Il dépend des informations que détient le limbique. Toute action créatrice du néo-cortex sera élaborée à partir de l'amygdale et de sa mémoire. La conscience passera à l'action que si elle a un objectif clairement défini, repérable et mesurable. C'est sa fonction et ça lui prend plus de temps à élaborer. C'est justement, l'amygdale comme indiquée ci-dessus, qui enverra l'information à ce cortex pour décider d'une action créatrice à construire alors que la réaction sera déjà en cours, voire terminée avec les effets et conséquences que cala peut supposer. Il va donc se passer au moins 1/4 de seconde de décalage entre la réaction salvatrice ou sacrilège et l'action créative et raisonnée. Ce quart de seconde change toute la destinée de l'espèce humaine prise au piège de ses émotions avant de pouvoir agir de façon ordonnée et bienveillante. Dans vos habitudes émotionnelles négatives, perturbatrices et destructrices de vie familiale ou sociale, comme l'abandon, la privation affective, la soumission, la défiance, la dévalorisation, l'exclusion, l'échec, la vulnérabilité, le perfectionnisme, le sentiment d'exception ou les syndromes multiples, vous ne pouvez pas commander à votre coeur de ne pas s'emballer, comme à votre estomac de ne pas se nouer, à votre gorge de ne pas se serrer, à votre corps de ne pas transpirer, à vos yeux de ne pas pleurer, à la peur de ne pas intervenir. Vous sombrez, malheureusement dépassés par la puissance de l'inconscient dans des sentiments de colère, de honte, de tristesse, d'impuissance, de haine, de fureur, d'angoisse, de manque de confiance en soi, de culpabilité, de timidité ou de pulsion de mort. Ces schémas comportementaux ou raccourcis cérébraux aux quels vous vous êtes identifiés, vous rappellent à tous une expérience négative de votre enfance, ou de votre parcours de vie stockée par l'amygdale. A chaque situation du même aspect, elle vous rappellera l'infortune et elle réagira selon les mêmes modèles qu'auparavant. Toute l'intelligence supposément supérieure de l'homme puisque rationnelle et exigée se trouve court-circuitée et piégée dans ce quart de seconde. Cet espace temps transforme la relation à soi comme celle avec les autres en enfer, aboutissant à la dépression ou à l'anxiété comme au conflit, à la guerre, au divorce, à l'incompréhension et à l'irréparable. Vous ne pouvez pas changer l'ordre établi, mais vous pouvez admettre et accepter cette situation de domination temporelle et l'observer dans ses effets dans le moment présent. Ensuite, et avec beaucoup de discipline, vous pouvez entrainer grâce à votre pouvoir créateur et rationnel à progressivement vous offrir d'autres actions, un nouvel éveil et une nouvelle conscience émotionnelle. Vous pourrez ainsi contribuer à faire augmenter le 1% des activités cognitives de votre conscience.
Processus
La preuve formelle et incontestée de ce quart de seconde par les neuro-sciences, nous donne un nouvel espoir. Tout se passe donc dans ce moment décalé mais présent à soi où le corps devient notre GPS émotionnel. Pouvoir repérer ses émotions pour mieux les contrôler, les mettre à jour pour mieux nous en défaire, c'est déjà nous libérer de nos prisons sans mur. Chaque fois que vous sentez une émotion venir roder autour de vous, profitez de la situation pour apprendre à désapprendre vos réflexes aliénés des expériences antérieures. Même si la peur est présente, ne la fuyez pas. Pour apprendre sans peur, vous devez connaître la peur. Une méthode souvent bénéfique est de vous concentrer sur votre respiration et de sentir tous vos mouvements internes. Pour celles et ceux qui savent, vous avez la méditation, l'imagination active ou la pleine conscience. Commencez à vous offrir 5 minutes détachées de tous contextes rationnels, comme la réflexion, le questionnement puis augmentez selon votre rythme. Ainsi vous profiterez pleinement de vous pour vous sentir unifiés, authentiques et naturels. Vous vous réapproprierez vos vrais pouvoirs sur vos valeurs. Plus jamais, vous ne serez seuls. Votre compagnie vous suffira déjà pour vous reconnaître par vous même sans avoir besoin de la reconnaissance extérieure. En vous faisant grandir, vous ferez grandir le monde. Vous deviendrez un véritable leader des temps modernes.